Il y a un moment que je n'ai pas publié sur ce blog. Veuillez m'en excuser.
Mon travail (les aller retour Paris Montreuil), les occupations de la maison, du jardin... Bref, tout cela prend du temps...
La peinture est toutefois restée présente avec des travaux en grands formats. Depuis janvier, je travaille des tableaux d'environ 1,50 m x 1 m ce qui, pour moi, est grand !
Voici donc les œuvres de cette année :
Le bouquet tient ici la place principale. Des roses… blanches. Pleines et entières, elles vibrent par leur matière tout en transparence: les glacis apportent la lumière de l’intérieur… Translucidité forte et aussi fragile comme les pétales de la fleur.
Le vase jaune est lumineux et semble irradier sur l’ensemble le du sujet. D’ailleurs, les vitres dépolies des verrières rependent à cet appel de lumière.
Le mur, orange, mais pas que, permet au bouquet de se détacher alors que la table - ou le sol - se pose en une matière aux multiples facettes irisées.
Les fruits, plein et ronds, vibrent comme des pépites que la lumière fait étinceler.
Fusions des teintes par glacis successifs, aplats, le travail au couteau à permis d’infinies vibrations.
Les roses blanches au vase jaune - Acrylique sur papier - 80 x 47 - Juillet 2024
Dans un viel atelier, au mur peint et aux verres dépolis, des vases élancent leurs bouquets aux fleurs blanches. À la forme géométrique des fleurs répond la rondeur des oranges disséminées sur la table.
Scotché sur le mur de mon nouvel atelier, le papier, de grande taille, a reçu les premiers coups de couteau. Par grands aplats, les masses ont été posées les sujets dessinés.
Verticales et horizontales se mêlent pour composer le fond de cet atelier, dans on devine, à droite, une échappée vers un extérieur mystérieux.
La vases, sculptés dans la pâte, ont peu à peu pris leur consistance. Métal, ou terre, cuite, peu importe. Il se répondent dans une harmonie de gris des de jaunes.
Les glacis excessifs ont permis le travail des fonds, ou de multiples couches s’entremêlent Avec force, mais fille, douceur au gré d’une lumière diaphane venu du papier lui-même.
Bouquet et Orange
Juillet 2024
Acrylique au couteau et brosse sur papier
97 X 160 cm.
Le printemps est passé, sans que le soleil n’éclate. Les verts tendres n’ont pas trouvé leur plein épanouissement alors que le ciel était le plus souvent nuageux.
Au loin, le clocher d’une église s’élève au-dessus des arbres. À gauche, un vieux bâtiment au toit rose passé, jouxte un ensemble industriel.
Le village, dissimulé derrière les arbres, semble attendre une pluie prochaine que des nuages épais retiennent encore.
Les grandes masses ont été réalisées au couteau par aplats successifs.
Ensuite, un travail à la brosse a permis de composer les prés du premier plan.
le village et la végétation ont été réalisés à la brosse par des gestes franck et rapides, apportant leurs forces aux éléments.
Le ciel, travaillé au couteau, a été d’abord réalisé par des aplats successifs de gris et de blancs mêlés, teintés de jaunes et de rouges discrets.
Les passages du couteau par cercles concentriques ont apporté aux nuages leur épaisseur. L’éponge, légèrement humide, a permis, par petites applications légères sur la surface, de laisser respirer les nuages.
Du côté de Nitry - morvan
Acrylique sur papier. Couteau, brosse et éponge
152 x 97 cm
Juin 2024
L’Etang Du Goulot est un endroit délicieux où il fait bon flâner. Dernièrement, déjeunant à côté, j’ai été saisi par l’atmosphère du lieu alors qu’un orage semblait se préparer.
De retour dans mon atelier, à Lormes en Bourgogne, je captais l’instant où le ciel, lourd mais aussi léger, va peu à peu venir se mêler à la terre.
En cette fin de printemps, la végétation foisonne. Le vert est partout, se déclinant en d’infinies nuances allant du vert tendre au vert mûr. Sous les nuages épais et denses, elles prennent soudain des teflets plus doux, comme si elles allaient s’effacer sous la pluie qui va bientôt tomber.
L’eau de l’étang bruisse doucement sous l’effet du vent, mais continue de refléter les arbres en une ombre légère que les reflets rouges des nuages animent discrètement.
La composition du tableau a voulu laisser une grande place au sujet principal. Le ciel et l’eau de l’étang Se répondent comme s’ils ne formaient qu’un seul élément. Au travail, au couteau, par grands aplats larges et francs pour poser les masses, a suivi un travail tout en finesse pour crée le mouvement des nuages et la matière de l’eau de l’étang : le couteau, recouvert de fines chouchen de pigments, et venu, par gestes concentriques légers, donner sa force aux éléments.
La nature, travaille au couteau, a ensuite été travaillée à la brosse pour apporter à la végétation sa rondeur et son épaisseur.
Orage du L’étang
Etang du Goulot de Lormes
Acrylique sur toile
150x97. - mai 2024
Le bouquet est là, massif mais tout aussi léger, dans son vase. Au centre du tableau, il a capté les lumières douces et feutrées d’un dehors que la chaleur a enveloppé.
Une branche s’échappe du bouquet sur la droite, apportant une touche rebelle au bouquet.
Trois fruits sont disposés au pied du vase, apportant une touche de rondeur au sujet.
L’œil, attiré par le bouquet, va ensuite se perdre dans le fond du tableau au gré des touches apposées en larges aplats, qui le composent.
Le grand bouquet
Tableau peint au couteau sur papier.
Acrylique
130x97 (60F)
Mai-2024
Ce grand format est le pendant de la toile, mise en ligne précédemment, intitulée « La meule ». Alors que « La meule» représente l’été et ses moissons, ce tableau, intitulé tout simplement « Printemps » évoque la renaissance de la terre, avec ses verts tendres et ses jaunes citron.
Viendrons ensuite l’automne, avec ces terres retournées puis l’hiver.
Si les saisons restent évidemment un sujet d’inspiration universel, Ils offrent à mon travail la possibilité de s’exprimer dans des techniques diverses, souvent liées entre elles.
Ici, les grandes masses ont été travaillées par grands aplats apposés sur le papier.
Chaque élément et ses détails, à ensuite été travaillé au couteau, mais également à la brosse plate et large.
Clarté du ciel, tout en nuances et dégradés, force et légèreté des nuages répondent aux tons doux et sensibles des verts encore frais et des jaunes encore jeunes.
Le printemps
Acrylique sur papier
Couteau et brosse
130x98 - Mars-avril 2024
L’œil se perd au loin entre ciel et terre. La lumière du paysage entre dans la pièce et enveloppe tout ce qui s’y trouve. Le bouquet blanc de répand négligemment alors que la coupe offre ses fruits. Peut-être sont-ils du jardin?
Sur la table aux tons soutenus, quelque fruits ont roulé, attendant d’être saisis.
La coupe de fruit
Acrylique sur papier
130x97 - mars 2024
Le bol, vert, se détaches au premier plan, posé sur la table parmi les fruits répandus.
Deux bouquets s’élèvent; l’un, jaillissant de son vase rouge, semble vouloir sortir du tableau. Ses fleurs blanches irisées de multiples tons transparents se fondent dans ceux des nuages. L’autre, plus ramassé, se pare d’une robe multicolore.
Sur la table, des fruits ont été posés qui ont roulés, se posant librement sur la surface.
Au loin, l’œil se pose sur l’horizon d’une mer apaisée.
Un cargo attend d’entrer au port.
Dans ce tableau, les formes carrées des fleurs, répondent à celles des fruits.
Les lignes de force - horizontales, diagonales, verticales - apportent au tableau sa structure qui, bien que rigide, en apparence, offre souplesse et liberté au tableau.
Le bol vert
Acrylique sur toile de lin
116 x 89
Avril 2024
Le tableau est grand, ouvert sur un extérieur lumineux au parterre jaune et blanc. La lumière entre dans la pièce et éclaire le sol que des reflets bleus animent légèrement. De part et d’autre, une verrière aux vitres dépolies, renvoie une lumière teintée de reflets chauds.
Au premier plan, un bouquet de sept fleurs rouges se détache, Les fleurs semblent jaillir du vase bleu, posé à même le sol.
Derrière, plus discret, un bouquet blanc au vase blanc s’élève, semblant vouloir sortir du tableau.
Ce tableau renoue avec mes traditionnelles fleurs carrées, forme que vous avez déjà pu retrouver dans nombre de mes tableaux visibles sur mon site. (http://villaros.com)
Cette forme, je le rappelle, s’est imposée un jour à moi du faît de mon travail au couteau, avec sa tranche droite. Devenue ma « marque de fabrique », elle me permet à chaque fois de travailler autrement la matière et la lumière, De fait, chaque tableau nouveau devient source d’exploration pour un travail sans cesse renouvelé de la matière et de la lumière.
Le bouquet rouge au vase bleu
Acrylique sur toile de lin
116 x 98
Avril 2024
Au large, les cargos ont mouillé l’ancre. Ils attendent sagement le moment de rentrer au port.
Malgré leur masse imposante, ils semblent fragiles, seuls au milieu des mers.
Le ciel, tourmenté, les recouvre et les protège dans un calme apparent.
L’eau de la mer, dense et profonde, laisse s’y mirer le ciel. L’eau vibre, scintille, bruisse aux teintes réfléchies des coques imposantes.
Ce tableau, comme beaucoup d’autres, a été réalisé au couteau.
Mon choix était ici de travailler la matière autrement.
Le ciel a été travaillé par grands aplats, formant par endroit des masses nuageuses imposantes, qui répondent aux masses des cargos.
Les cargos ont été dessinés par quelques aplats vifs et en matière.
La mer, qui couvre le tiers inférieur de la toile, à lui aussi, été réalisé au couteau, par passages successifs verticaux et horizontaux. La fusion des teintes confère à l’eau, une densité rendue légère par une transparence discrète.
Ce tableau a été fait en souvenir des moments passés à admirer ces bâtiments au large de Cabourg, en Normandie. J’ai toujours été subjugué par la force de ces scènes de marine.
Tableau réalisé à l’acrylique sur papier.
Couteau.
100cm x 81cm
Mars 2024
Le sujet est placé au centre du tableau : 5 œufs reposent sur une étoffe disposée sur une vieille table en chêne.
L’étoffe, un peu passée, laisse imaginer ses formes, alors qu’elle a capté la lumière. Cette lumière que renvoient les œufs dont la teinte, légèrement nacrée, tranche avec le fond. Sombre, tout en vibrations de gris, de rouges et de bleus.
Les œufs
Peinture à l’acrylique sur papier. 81x 54 cm.
Couteau, brosse et éponge
Mars 2024
Le Morvan offre de merveilleux sujets à peindre. Au détour d’un virage, celui-ci s’est offert à mon regard.
Une meule, restée d’une moisson sans doute généreuse, oubliée peut-être, attend qu’on vienne la chercher.
Immobile, lumineuse, elle offre au passant le fruit d’une terre généreuse.
La route est longue… Au bout, le réconfort.
La meule. Tableau peint à l’acrylique au couteau sur papier : 130 cm x 93 cm (60F) - Février 2024