Le vase gris poursuit la série des grands formats - ici un 40 figures - que j'apprécie particulièrement car l'espace peut être investi avec force, en de vastes aplats et en surfaces travaillées larges et pleines. Le couteau glisse alos sur la surface pour produire ces effets de transparences et de fusions des couleurs dans une matière généreuse.
Cette compostion propose un travail un peu différent; avec le support papier, la matière apposée est absorbée presque instantanément. L'accroche du couteau sur la feuille permet alors des effets de transparence d'une autre nature que sur la toile, avec plus de place laissée au blanc du fond du papier. Le pigment, apposé ici en très fines couches presques diaphanes, offe aux sujets une légèreté de l'être jusque dans la matière.
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