Bonsoir à tous... Peut-être souhaitez-vous une petite mise en bouche avant demain soir... Alors rien que pour vous, cette image et ces quelques instants dans un musée... Pure imagination ?
(...) Oui. Aujourd’hui, on dirait bien que la ville entière ait décidé de se retrouver ici, dans cette salle de musée surchauffée. Bien que l’atmosphère y soit étouffante, l’homme, assis sur sa banquette, n’a pas retiré sa veste et il n’a pas non plus ôté ses petites lunettes noires à la Lennon. “ Hey Jude ”, “ Let it be ” et les autres… Toutes ces chansons, il les a tellement écoutées ! Elles lui rappellent encore maintenant ses années aux Etats-Unis. Il y était parti retrouver d’autres peintres. Alors ces petites lunettes, il les conserve précieusement… Comme un porte-bonheur. Il a l’habitude de les porter même quand il y a peu de lumière. Et il aime à rester ainsi dans une demi obscurité, seul, protégé, rassuré, à observer discrètement le mouvement incessant des gens qui se pressent, se bousculent et s’agglutinent pour voir ne serait-ce qu’un tout petit morceau du tableau qui est disposé devant eux. Mais à peine ont-il eu le temps de se pencher pour lire le titre de l’œuvre et le nom du peintre et, éventuellement, jeter un coup d’œil furtif au sujet, que déjà d’autres visiteurs arrivent qui les poussent malgré eux encore un peu plus loin vers le fond de la salle, en direction de la sortie."Extrait du texte "Incandescence" de Guillaume Villaros. Texte intégral déposé à la SGDL
A demain.
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